Page 1 sur 3
Les tumeurs ovariennes
Chapitre 17
On appelle tumeur ovarienne tout processus prolifératif, primitif ou secondaire, bénin ou malin,
d’aspect kystique, solide ou végétant, dont la croissance n’est pas directement liée à un
dysfonctionnement hormonal.
Les kystes folliculaires, les kystes du corps jaune et les lutéomes de grossesse ne sont pas
considérés comme des tumeurs ovariennes
« -ome » : désigne une tumeur bénigne.
« -carcinome » : désigne une tumeur maligne.
I) Classification
Les tumeurs épithéliales communes :
- Les tumeurs bénignes : les cysadénomes.
- Les tumeurs malignes : les cysadénocarcinomes (85%).
- Les tumeurs à la limite de la malignité : les borderlines.
Les tumeurs épithéliales peuvent être séreuses, mucineuses, endométrioïdes ou à cellules claires
Les tumeurs des cellules germinales : les tératomes, les séminomes et les choriocarcinomes
sont des tumeurs des cellules germinales.
II) Généralités sur les cancers de l’ovaire
L
L
o
ov
va
ai
ir
re
e
e
et
t
s
so
on
n
f
fo
ol
ll
li
ic
cu
ul
le
e
Page 2 sur 3
On compte environ 10 à 15 cancers de l’ovaire pour 100.000 femmes en France.
C’est le cancer gynécologique le plus grave : sa survie à 5 ans est < 35%.
Les facteurs de risque sont :
- L’âge avancé.
- Les ATCD personnels et familiaux de cancer de l’endomètre, du colon, du sein ou de
l’ovaire.
- La nulliparité.
Il n’existe pas de dépistage.
1) Les arguments échographiques de malignité
- Taille > 10 cm.
- Bilatéralité.
- Paroi épaisse.
- Hétérogénéité.
- Cloison intra-kystique.
- Végétation intra ou extra-kystique.
- Ascite (= liquide dans le kyste).
Anéchogène : non visible à l’échographie.
2) Clinique et paraclinique
La découverte (souvent tardive) se fait majoritairement à la suite de troubles digestifs, de
métrorragies, de signes urinaires, ou lors d’une échographie pour une autre indication.
Au toucher vaginal, une masse annexielle dure est irrégulière, hétérogène, fixée, parfois bilatérale
(avec possibilité d’ascite) peut être trouvée.
Un bilan s’avère alors nécessaire : échographie pelvienne, doppler abdominal, scanner abdomino-
pelvien, RP, marqueurs CA 125 et CA 19,9.
3) Traitement
Tumeur bénigne : kystectomie par cœlioscopie.
Tumeur borderline : annexectomie par laparotomie.
Tumeur maligne :
- Cytologie péritonéale par laparotomie.
- Hystérectomie totale avec annexectomie bilatérale, omentectomie, lymphadénectomie
lombo-aortique et appendicectomie.
- Chimiothérapie.
- Chirurgie de réparation.
Page 3 sur 3
Omentectomie : retrait du grand épiploon (couche de graisse accrochée sur les gros intestins.
1 / 3 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !