Activités physiques, troubles de l’alimentation et consommation de drogues
I. Introduction
Troubles de l’alimentation sont fréquents chez le sportif
Pratique d’une APS est souvent un moyen de contrôler son poids
Cette pratique est souvent associée à un régime alimentaire = risques de pathologies
psychosomatiques (conduites addictives)
Consommation de produits dopant ne touche pas que le haut niveau
Consommation de confort chez les sportifs amateurs
Que faire ??
II. Troubles de l’alimentation
L’anorexie
o Maladie psychosomatique se caractérisant par :
o Crainte de devenir obèse
o Perturbation
o Perte de poids importante
o Refus de maintenir une masse corporelle normale
o Aménorrhée
o Cette pathologie touche 9 filles pour 1 garçon.
o 5% des anorexiques meurent ; traitement est long (18mois à 4ans)
On a essayé d’établir un profil type chez des filles (pensait que filles brillantes…), mais
compliquée car touche toutes les classes sociales, groupe culturelle.
Plus de filles car garçons arrivent à extérioriser leur mal être alors que filles intériorise plus.
La boulimie
o Mode épisodique d’orgies alimentaires
o Prise de conscience que ce mode d’alimentation est anormal
o Fort sentiment de culpabilité
o Boulimie est souvent une anorexie en échec.
Peut y avoir des interrelations entre ces deux pathologies en raison d’une volonté de contrôler
son poids, son appétit.
Ne pas confondre la boulimie avec l’obésité. Un obèse n’est pas forcément boulimique et un
boulimique n’est pas forcément gros.
La Bigorexie (Hollander, 2000)
o Trouble de l’image du corps
o Vie s’organise autour de la prise de masse musculaire (« il faut faire plus pour
être costaud », programme d’entraînement + compléments alimentaire
(protéine, créatine, facteurs de croissance…))
o Pathologie présente dans le milieu du fitness et du bodybuilding
III. Influence du contexte psycho-social
Personnes ayant une faible estime de soi.
Personnes soumises à un stress quotidien.
Troubles fréquents dans certains APS sensibles (ex ; danse, judo(perte de poids pour
être dans catégories inférieure), escalade, saut à skis, cyclisme…)
IV. Approche psychanalytique (Carrier, 1996)
Exagération du contrôle corporel
Sportifs, personnes ayant besoin de vivre avec des émotions fortes (lors des compétitions) et
des sensations (par la nourriture, en jouant avec la faim et la soif) en permanence. La
nourriture permet de jouer avec ces sensations, on peut se frustrer, s’interdire certains
moments pour pouvoir se les accorder un peu plus tard, il y a donc des déséquilibres, des
manques permanents. Idem avec l’hydratation… cela passe par la zone érogène qu’est la
nourriture.
On retrouve cela lors de fin de carrière ou lors de blessures
Dérapages possibles vers d’autres addictions (tabac, alcool, drogues…)
Le stress cellulaire provoqué par un exercice intense et celui provoqué par un excès d’alcool
sot très proche car ils entraînent l’accroissement d’un neurotransmetteur que l’on appelle la
taurine. Ce qui expliquerait pourquoi certains sportifs retrouvent dans l’alcool au moment de
la retraite L’état euphorique qu’il ressentait lorsqu’il était en activité, et c’est la raison pour
laquelle on utilise les APS comme moyen de thérapie chez les malades alcooliques.
V. Conséquences dans le champ des APS
Signes physiques
Signes comportementaux
Poids corporel trop bas
Perte de poids importante
Fluctuations extrêmes du poids
Caroténémie (distingue l’anorexie)
Blessures, callosités sur les mains à causes
des vomissements fréquents
Crampes musculaires
Maux d’estomac
Maux de têtes et vertiges
Fractures de fatigue
hypoglycémies
Diète excessive
Alimentation excessive sans gain de poids
Excès d’exercices sans rapport avec un
entraînement normal
Culpabilité de manger
Sentiment de se sentir gros malgré un poids
normal
Réticences à manger en public
Accumulation d’aliments
Disparition après les repas
Pesées fréquentes
Orgies alimentaires
(Physique et comportementaux des troubles de l’alimentation (Garner et Rosen, 1991)
VI. Sport et alcool
Association atypique mais fréquente dans le milieu sportif
Alcool et performance : un mariage impossible
A la recherche de la griserie
La 3è mi-temps
Le stress cellulaire provoqué par un exercice intense et celui provoqué par un excès d’alcool
sot très proche car ils entraînent l’accroissement d’un neurotransmetteur que l’on appelle la
taurine. Ce qui expliquerait pourquoi certains sportifs retrouvent dans l’alcool au moment de
la retraite L’état euphorique qu’il ressentait lorsqu’il était en activité, et c’est la raison pour
laquelle on utilise les APS comme moyen de thérapie chez les malades alcooliques.
VII. Applications pratiques
Il faut donner l’exemple, surtout avec des enfants. (surtout vis-à-vis du tabac, alcool…)
Reconnaître les signes comportementaux et physiques.
VIII. Conclusion
Ce sont des problèmes fréquents dans le milieu du sport. Les entraîneurs comme les
enseignants doivent être informés des risques mais aussi des signes cliniques afin de mettre
en place un environnement qui ne favorise pas les troubles de l’alimentation ainsi que les
conduites addictives.
Parfois à l’origine de ces comportements, ce sont des remarques, moqueries… donc
l’entraîneur peut être à l’origine.
De plus, des entraîneurs pas au point en matière de diététique se permettent de donner des
leçons alors que ce n’est pas leur rôle, surtout si c’est faux.
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